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L’ornithorynque : un des plus grands mystères de notre faune

De la famille des Ornithorhynchidés, de l’ordre des monotrèmes, l’ornithorynque est une espèce semi-aquatique vivant dans une île à côté de l’Australie. Cet animal qui renferme tout un mystère est de taille moyenne, comme il ne mesure qu’entre 30 centimètres et 40 centimètres. Il possède une queue plate d’une longueur de 10 à 15 centimètres. Chez l’ornithorynque, le dimorphisme sexuel est apparent puisque les mâles pèsent plus lourd que les femelles. Son poids varie entre 800 grammes et 2,600 kg.

L’ornithorynque se caractérise par un corps de forme cylindrique habillé d’une fourrure courte, mais drue. Étonnamment, l’ornithorynque est doté d’un bec assimilé à celui du canard. Les pattes de l’ornithorynque sont particulièrement courtes dont les pattes antérieures se caractérisent par une forme palmée. Les pattes postérieures des ornithorynques mâles adultes et celles des jeunes ornithorynques mâles et femelles, sont dotées de griffes venimeuses. Cette espèce mi-oiseau mi-aquatique mi-reptile est dépourvue d’oreilles externes, elle n’a pas non plus de mamelle externe, aucun mamelon n’est apparent. L’ornithorynque est une espèce avec une longévité plutôt importante, puisqu’il arrive à vivre jusqu’à 21 ans dans son milieu naturel, et on a enregistré un record de 22 ans et demi en captivité.

L’ornithorynque, le seul mammifère à pondre des œufs

On peut dire que l’ornithorynque est une espèce qui défie toutes les connaissances des biologistes avec des particularités qui frôlent le mystère. Ce mammifère, puisque c’en est un, est classé parmi les ovipares, ainsi, il s’inscrit dans la catégorie des monotrème. L’ornithorynque semble sortir d’une légende puisque c’est un mammifère à bec et aux pattes palmées. Curieusement, l’ornithorynque ne possède pas de dents, seuls les jeunes sont pourvus de deux paires de dents. Cet animal se différencie également des autres espèces par ses griffures venimeuses. Chez l’ornithorynque, la réserve de graisses n’est pas implantée sur son corps, mais plutôt dans sa queue, puisque cette partie du corps peut stocker presque la moitié de la réserve. Cet animal n’est doté que d’un seul orifice, un cloaque  par lequel il fait tous ses besoins : urine, défécation et reproduction.

L’ornithorynque est un carnivore qui a beaucoup d’appétit par rapport à sa taille. Il puise sa nourriture dans les sédiments ou sous les pierres. Il se nourrit essentiellement de petites écrevisses à raison de 20 à 30 crustacés en un jour, mais il est aussi friand de vers jusqu’à ingurgiter jusqu’à 450 g par jour. Outre ces grands repas, il arrive encore à avaler 2 grenouilles, une centaine de vers de farine et 2 œufs. Cette ration est celle d’un mâle en captivité, mais traduit l’appétit bien consistant d’un ornithorynque dont la quantité quotidienne équivaut à la moitié de son poids. Les provisions constituées pendant la saison chaude peuvent servir pendant la saison froide qui, parfois, avoisine le 0°, et pendant laquelle les vers sont difficiles à trouver. L’ornithorynque a un processus particulier pour se nourrir. Ainsi, il avale ses proies, les stocke dans ses bajoues et remonte sur le rivage pour les manger.

La hantise de l’ornithorynque consiste à se trouver dans des zones sèches qui lui enlèvent toutes possibilités de se nourrir. Toutefois, il craint également l’inondation, puisque, avec sa taille et son poids, la crue pourrait l’emporter loin de son habitat. L’ornithorynque se concentre dans l’est de l’Australie, dans les rivières et les bords de mer, comme il évite l’eau salée. Comme prédateurs, l’ornithorynque ne fait pas l’objet de chasse assidue des animaux terrestres ni des rapaces. Ses principaux ennemis se résument plutôt sur les crocodiles qui en capturent quelques-uns, sur les poissons de plus grande taille que lui, sur les anguilles ou sur la morue de Murray. Toutefois, il est rare que l’ornithorynque se fasse attaquer.

L’ornithorynque, un bon nageur

L’ornithorynque est une espèce qui vit essentiellement dans l’eau. C’est un grand nageur invétéré et il passe la majeure partie de son temps dedans, sauf pour regagner son terrier se trouvant tout au bord de l’eau. Il est alors dans l’eau pendant les 12 heures de sa journée. Se servant de ses pattes palmées comme pagaies, l’ornithorynque nage au ras de l’eau, et, dans des moments particuliers, il arrive à faire entre 3 et 4 km/ heure. Dans l’eau, il peut rester en apnée pendant 5 minutes, mais habituellement, il ne reste sous l’eau qu’une minute pour chercher sa nourriture. Il peut respirer en effleurant la surface de l’eau avec ses narines, se trouvant au bout du bec. C’est aussi avec son bec que l’ornithorynque oriente sa plongée et localise ses proies.  Le bec est un sens qui peut remplacer les yeux et les oreilles, totalement fermés quand il est en plongée. Néanmoins, il peut aisément utiliser ses yeux en surface. L’ornithorynque, pour construire son terrier se trouvant sur la berge d’une rivière, use de ses pattes avant pour creuser.

L’ornithorynque a aussi sa particularité en reproduction. La femelle est dotée de deux ovaires, mais, étonnamment, seule celle du gauche est fonctionnelle. La saison de reproduction se situe généralement entre le mois d’août et le mois d’octobre. Pendant cette période, l’animal est plus actif, le mâle en rut est particulièrement agressif. Ainsi, on note une nette augmentation de ses testicules et des glandes à venin. Les mâles s’affrontent entre eux pour gagner la faveur de la femelle. Pendant la parade amoureuse, la femelle est beaucoup plus suggestive en passant en –dessous du mâle ou en le frôlant. Le mâle saisit alors la queue de la femelle avec son bec et s’enroule sur son corps pour s’accoupler.

Après 15 jours suivant l’accouplement, la femelle commence à aménager un terrier, autre que celui qui sert d’habitat, lui permettant de couver et d’élever ses petits. La gestation dure entre 15 et 27 jours à l’issue de laquelle la femelle pond des œufs. L’incubation, quant à elle, dure environ 10 à 12 jours. Pour une seule portée, un à trois, le plus souvent deux jeunes voient le jour. Il est à noter que les œufs des ornithorynques sont plutôt mous, plutôt arrondis que ceux des oiseaux et ne mesurent que 11 mm de diamètre environ. Les petits ornithorynques sont relativement petits à l’éclosion, car ils ne mesurent que 25 mm, sont nus et sans poils et sont particulièrement fragiles.

La mère protège sa progéniture en les enroulant, accrochés à elle. Certes, les mamans ornithorynques ne possèdent pas de mamelons apparents, mais, comme tous les mammifères, allaitent ses petits grâce à des gouttes de lait qui sortent des pores au niveau de ses seins. Les petits ornithorynques resteront avec leur maman pendant les premières semaines, cette dernière commencera à les laisser souvent seuls à leur cinquième semaine. Les petits quitteront le nid lorsqu’ils atteignent leur quatrième mois. La maturité sexuelle commence quand les jeunes auront 2 ans, un peu plus tôt chez les mâles, mais les femelles ne se reproduisent qu’à l’âge de 4 ans.

L’ornithorynque est un animal qui s’adapte facilement aux variations thermiques. En hiver, dans une eau qui approche le 0°C, il peut maintenir la température de son corps à 32°C en optimisant son métabolisme. En été, par contre, il préfère se reposer dans son terrier quand la température de l’eau atteint les 30°C. Il faut dire que certaines informations manquent aux biologistes sur l’ornithorynque, comme c’est une espèce plutôt particulière et tout à fait complexe.

Une protection maximale pour préserver l’ornithorynque

L’ornithorynque faisait l’objet d’une chasse assidue à cause de sa fourrure depuis le XIX è siècle, période pendant laquelle la chasse de cette espèce fut très pratiquée. Heureusement, cette pratique a été interdite à partir des années 1920, mais parallèlement, les fourreurs ont constaté que la peau devient plus difficile à manipuler et la qualité ne répond plus aux attentes des clients.

L’ornithorynque est actuellement une espèce protégée, de par son caractère endémique en ne se rencontrant que dans cette partie de l’Australie et de Tasmanie, mais également pour beaucoup de ses caractéristiques qui constituent encore de points d’interrogation, voire des mystères, pour les chercheurs. L’espèce, pour être mieux cernée et mieux protégée, a été introduite dans plusieurs zoos australiens, une tâche ardue surtout pour son régime spécial. Toutefois, on a pu relever ce défi et des ornithorynques en captivité ont pu donner naissance à des petits.

L’ornithorynque, une espèce surprenante

Si l’on a dit que les ornithorynques sont des mammifères fluorescents, c’est tout à fait vrai. Oui, sa fourrure peut virer à une couleur bleu-violet quand elle est exposée aux rayons UV. Surprenant, l’ornithorynque l’est aussi par la particularité de son physique. En milieu sauvage, il est difficile de l’observer, comme l’ornithorynque est une espèce plutôt discrète. Il peut entamer un plongeon plutôt rapide quand il se sent observé. Il faut donc prendre tout son temps pour avoir l’occasion de voir le bout de son bec et une partie de son corps.

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